Lobbywatch.ch publie sa liste de transparence 2020. Les Verts se hissent en tête, le PS suit avec distance et les élu-e-s UDC refusent de dévoiler leurs gains.
Le Parlement tiendra une session extraordinaire consacrée au coronavirus début mai à BernExpo pour pouvoir respecter les règles de distance sociale. Les lobbyistes seront physiquement absents, mais pas moins influents.
L'assemblée générale 2020 de Lobbywatch aura lieu à une date ultérieure.
C’est un pas majeur : toutes les données de Lobbywatch sont désormais disponibles. Les recherches peuvent se fonder sur une variété infinie de combinaisons de mots-clés.
Schaffhouse dit oui à la transparence du financement des partis. Ces derniers devront divulguer les budgets de leurs campagnes pour les élections et les votations.
Beat Rieder, conseiller aux États valaisan PDC, veut interdire aux membres de commissions parlementaires d’accepter des mandats rémunérés s’il y a conflits d’intérêts. Son initiative parlementaire ne séduit pas l’ensemble de son parti.
Les lobbyistes auront, à l’avenir, accès aux procès-verbaux confidentiels des commissions. Un article en ce sens a été introduit, d’une manière inaperçue, dans une ordonnance.
Le nouveau Parlement doit gagner en transparence. Grâce non seulement aux politicien-ne-s nouvellement élus, espérons-le, mais aussi à la diffusion des contenus de Lobbywatch sur les principaux portails d'information suisses via une extension des navigateurs web.
Les élections fédérales du 20 octobre dernier ne concernent pas seulement les membres du Parlement. Des lobbies ont perdu de leur influence et doivent trouver de nouveaux relais au Palais fédéral.
Chaque membre du Conseil national et chaque membre du Conseil des États peut gagner autant d'argent qu’il le souhaite avec des fonctions secondaires. Dans un récit inhabituel, le magazine en ligne Republik montre l'ampleur du lobbying au Palais fédéral. Et il invite ses lecteurs au « Tinder des élections ».