L'UBS, l'association faîtière EconomieSuisse et une héritière de Sika : Pour la première fois, les partis nationaux ont dû dévoiler une partie de leurs donateurs. Un coup d'œil sur les chiffres montre toutefois que l'on ne sait toujours pas quel parti dispose de combien d'argent. Il apparaît toutefois clairement que la politique suisse est fortement tributaire des grands donateurs. Depuis l'introduction des nouvelles règles de transparence sur le financement de la politique à l'automne dernier, la politique nationale est obligée de donner un aperçu partiel de ses finances. Les leaders de campagne ont déjà dû dévoiler leurs finances au Contrôle fédéral des finances pour trois scrutins. Désormais, les partis représentés au Parlement ont également dû annoncer pour la première fois le montant de leurs recettes pour l'année écoulée.
Pendant la session d'automne, la politique nationale est négociée dans les halles sacrées de Berne. Mais en dehors du Palais fédéral, la vie politique est aussi très animée. Au milieu de tout cela : Les organisations de lobbying. Elles invitent à des conférences, des tables rondes et des apéros au cours desquels elles mettent en avant leur agenda politique. Si vous souhaitez vous faire une idée plus précise, vous trouverez dans notre timeline un aperçu des événements de lobbying organisés pendant la session d'automne. Cliquez ici pour accéder à la chronologie
Le Groupe d'États contre la Corruption (GRECO) a évalué la transparence du financement de la politique en Suisse. La Confédération y souligne les progrès réalisés - en oubliant de mentionner qu'il reste encore beaucoup à faire.
La plateforme de transparence fête ses 10 ans. Le moment est venu de faire une rétrospective - et de formuler un souhait.
Lors de l'assemblée générale du 25 avril, nous avons pris congé d'anciens membres du comité et accueilli cinq nouveaux dans l'équipe.
Des dépenses élevées pour les campagnes, des politiciens transparents et une proposition qui a du potentiel : le bilan de Lobbywatch sur les élections fédérales.
Les parlementaires fédéraux deviennent plus transparents. C'est ce que démontre la dernière liste de transparence de Lobbywatch. 56 pour cent de tous les candidats à la réélection déclarent combien ils gagnent avec des mandats dans des entreprises ou des associations.
Également au cours de la dernière session de la législature, le lobbying bat son plein autour du Palais fédéral. Lobbywatch montre les Hotspots et les sujets les plus importants.
Le Groupe d'Etats contre la Corruption (GRECO) critique une fois de plus la Suisse: les parlementaires devraient enfin déclarer combien ils ou elles gagnent avec leurs revenus annexes.
Lobbywatch renouvelle et renforce son comité directeur. Lors de l'assemblée générale du 27 avril, trois nouveaux membres ont été élus : Alice Kohli, Knut Wannheden et Kilian Küttel. Philippe Wenger quitte le comité.