Le 24 novembre, 53% du peuple suisse refusait d’investir près de 5 milliards de francs dans l’aménagement des autoroutes. Un résultat obtenu malgré un mystérieux operation du lobby automobile et qui montre combien la transparence est encore imparfaite au Parlement.
La session d'hiver débute le 2 décembre au Palais fédéral. Le Conseil national et le Conseil des Etats discutent du destin de la Suisse. Pendant la session, c'est toujours la période des événements de lobbying. Qu'il s'agisse d'apéritifs, de tables rondes ou de dîners, les organisations de lobbying les plus diverses profitent de cette période pour porter leurs revendications sur le terrain politique. Nous publions également pour cette session tous les événements de lobbying dont nous avons connaissance.
Lobbywatch est efficace, depuis 10 ans. Nous voulons fêter cela ! Le 18 décembre, à l'occasion de notre anniversaire, nous vous invitons à une promenade festive sur le thème du lobbying à travers Berne, suivie d'un apéritif. A cinq endroits différents, nous vous donnerons un aperçu du monde du lobbying - et de notre travail de recherche pour rendre ce monde transparent.
Au cours des deux dernières années, la Suisse n'a pas fait de progrès dans la lutte contre la corruption au Parlement. C'est ce que constate le GRECO dans son dernier rapport sur la Suisse. Le Groupe d’États contre la Corruption est une institution du Conseil de l'Europe. Il examine périodiquement la capacité de ses membres à lutter contre la corruption. En tant que membre du Conseil de l'Europe, la Suisse est également passée au crible - Lobbywatch a informé en juillet dernier du dernier rapport sur le financement de la politique.
Depuis 2014, nous œuvrons pour plus de transparence dans la politique suisse. Grâce à votre soutien, nous sommes parvenu-es à ce qu’aujourd’hui, 58% des conseiller-ères aux États et des conseiller-ères nationaux-ales divulguent leurs revenus, contre 0% en 2014. Nous voulons vous en remercier. En même temps, nous sommes persuadé-es que Lobbywatch sera encore nécessaire au cours des dix prochaines années.
L'UBS, l'association faîtière EconomieSuisse et une héritière de Sika : Pour la première fois, les partis nationaux ont dû dévoiler une partie de leurs donateurs. Un coup d'œil sur les chiffres montre toutefois que l'on ne sait toujours pas quel parti dispose de combien d'argent. Il apparaît toutefois clairement que la politique suisse est fortement tributaire des grands donateurs. Depuis l'introduction des nouvelles règles de transparence sur le financement de la politique à l'automne dernier, la politique nationale est obligée de donner un aperçu partiel de ses finances. Les leaders de campagne ont déjà dû dévoiler leurs finances au Contrôle fédéral des finances pour trois scrutins. Désormais, les partis représentés au Parlement ont également dû annoncer pour la première fois le montant de leurs recettes pour l'année écoulée.
Pendant la session d'automne, la politique nationale est négociée dans les halles sacrées de Berne. Mais en dehors du Palais fédéral, la vie politique est aussi très animée. Au milieu de tout cela : Les organisations de lobbying. Elles invitent à des conférences, des tables rondes et des apéros au cours desquels elles mettent en avant leur agenda politique. Si vous souhaitez vous faire une idée plus précise, vous trouverez dans notre timeline un aperçu des événements de lobbying organisés pendant la session d'automne. Cliquez ici pour accéder à la chronologie
Le Groupe d'États contre la Corruption (GRECO) a évalué la transparence du financement de la politique en Suisse. La Confédération y souligne les progrès réalisés - en oubliant de mentionner qu'il reste encore beaucoup à faire.
La plateforme de transparence fête ses 10 ans. Le moment est venu de faire une rétrospective - et de formuler un souhait.
Lors de l'assemblée générale du 25 avril, nous avons pris congé d'anciens membres du comité et accueilli cinq nouveaux dans l'équipe.